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Aïleen Campton

Bonjour à tous, moi c'est Aïleen Campton. Certes, on m'appelle plus communément Ali et vous en aurez l'occasion si nous devenons intime. J'ai actuellement 26 ans. Ouais, le temps passe, les gens grandissent, c'est trop fou. Me voilà donc à Liberty Avenue, la magnifique. A voir maintenant si je trouverai chaussures à mon pied. D'ailleurs je suis plutôt homosexuelle si jamais ça intéresse quelqu'un. Quoi ? Le travail ? Oh et bien actuellement je suis dirigeante d'une galerie d'art. Le reste du temps je prépare la naissance de mon futur bébé, mais je profite également de la vie en faisant la folle et je dois dire que ça m'éclate grave ! Faîtes gaffe par contre, il paraît que je suis plutôt têtue, folle alliée et rancunière. Heureusement que je me rattrape en étant douce, diplomate, optimiste et souriante. Parfois, dans la rue, on me confond avec Nina Dobrev, si c'est pas hallucinant ! Vous voulez en savoir plus sur moi hein ? J'ai attisé votre curiosité ? Eh bien allez y, lancez vous dans la lecture de la suite. Hâte de voir ce que vous penserez de moi !

Quel est mon lien avec Liberty Avenue ? Très bonne question, dites moi ! Je suis native de Pittsburgh. Je connais la ville comme le coin de ma poche, et puis Liberty Avenue était le quartier à coté du lycée ou j'ai étudié. J'y ai passé beaucoup de temps dans ce quartier en étant adolescente. Quand j'ai fêté mon bac, j'ai eu ma première relation sexuelle avec une personne du même sexe que moi. Cela remonte à 8 ans de ça. Mais a toute première relation était hétéro et ça m'a beaucoup déplu. Mais lors de cette soirée je suis devenue gay et puis mon amie venait de cet endroit justement. Je sais parfaitement que l'on ne devient pas du jour au lendemain une lesbienne. J'ai toujours été habitué à voir des femmes s'embrasser entre elles, idem pour les hommes et n'ayant pas de préférence, cela ne m'a pas dérangé. Au lycée, lors du sport, toutes les filles étaient dans le même vestiaire, on prenait nos douches ensemble -puisqu'il n'y avait pas de cabines fermées t j'ai commencé à trouver beau le corps d'une femme, fille a l'époque. Pour moi, il exprime la douceur. Je ne connais rien de plus beau que la beauté féminine. Et concernant le quartier en lui même, je pense le connaitre mieux que qui compte, bien que je n'y ai pas vécu durant mon enfance. Mais maintenant, je vis ici et je m'y sens très bien. Je me sens à ma place, entourée par des personnes ayant les mêmes idées, les mêmes attirances. Maintenant que je suis devenue lesbienne, j'aurai peur de vivre ailleurs qu'à Liberty Avenue parce que je ne pourrais supporter le regard des personnes se posant sur mon couple. Deux femmes dont une enceinte, se tenant par la main en pleine rue, ailleurs que LA, serait mal vu pour de nombreuses personnes. Alors qu'au contraire, à Liberty Avenue, cela est tout à fait normal et personne n'est surpris d'un tel spectacle.

Passons aux choses sérieuses maintenant. Pour vous je m'appellerai Izzie. Mais derrière l'écran, dans la vie de tous les jours, c'est plutôt Betty. Tu sais où j'ai trouvé le forum ? Tu devineras jamais. MAIS SI ! Sur La scénarithèque / Grâce à Bill Pazuzu. D'ailleurs, en parlant du forum, il est original, unique et attirant. Et tu sais pas quoi ? Ok By Kyle. Ouais mon vieux. Ouais. Maintenant écoute bien. Ouvre grand les oreilles : La vie est un long fleuve tranquille.

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life is life, lalaaaaa lalalaaaaa

Je suis née en octobre 1986, ce qui fait que j'ai 26 ans. Je suis née ici à Pittsburgh. C'était un jour de pluie, de fortes pluies. Mais je fus le rayon de soleil de la journée, pour mes parents. Et pour cause, grossesse difficile, ma mère avait du resté alitée pendant de longs mois pour éviter de me perdre. Elle avait déjà fais de nombreuses fausses couches. Alors qu'ils ne s'y attendaient pas le moindre du monde, ma mère tomba enceinte et mis au monde, un joli bébé huit mois et demis après l'annonce de cette bonne nouvelle, soit le 15 octobre. J'étais leur plus beau cadeau mais au fil des années, j'allais devenir leur pire cadeau du ciel, surtout à l'adolescence. Surtout pour ma mère.

Mon enfance se déroula sans encombre, j'étais une sage petite fille, couverte de cadeaux. Je ne manquais de rien, j'obtenais tout ce que je désirais, rien qu'en le demandant. A l'école, j'étais populaire, jamais seule dans la cour, tout le monde voulait être mon amie. J'avais du succès auprès des filles mais des garçons également. Coté scolaire, mes parents m'ont inscrite dans un collège privé. Ils voulaient le meilleur de l'enseignement pour moi. Et je les récompensais par mes notes. J'étais douée, sans me vanter. Je comprenais rapidement les leçons. Première ou seconde de la classe, à chaque exercice, à chaque examen. Et pourtant, étudier n'était pas ma tasse de thè. A croire que je suis née en connaissant plein de chose. J'étais une fille et une élève modèle, mais cela changea progressivement à mon entrée au lycée. Je fus scolarisée dans un lycée public, le privé étant trop loin de notre maison. J'étais plus avec mes ami(e)s, la séparation fut difficile. J'étais fille unique et j'étais tout le temps avec eux alors c'était dur. Le lycée se trouvait en banlieue, non loin de Liberty Avenue, quartier gay de Pittsburgh. Au départ, je ne savais pas ce que c'était être "gay" mais j'ai rapidement compris, par moi-même.

Etant en banlieue, les élèves n'étaient pas très fréquentable et pourtant, je les fréquentais, ne pouvant rester toute seule, dans mon coin. Bien qu'au départ, perturbé par ce changement d'ambiance, je suis restée dans mon coin pendant de nombreux mois. Je me suis renfermée sur moi-même, ce qui m'a valu quelques sceances chez un thérapeute. Et grâce à ce dernier, je me décoinça. Et j'alla vers mes nouveaux camarades. Je fus entrainée mais pas par les meilleurs, je l'avoue. Je goutta à l'alcool à 14 ans, la drogue à 16 ans, pour la plus grande colère de mes parents. Mes résultats scolaires étaient en chute libre dès ce moment là. Chaque soir à la maison, on se disputait. C'était toujours le même discours « Regarde tes notes, c'est une vraie calamité ! Tu nous déçois ! On t'a offert le meilleur des collèges et regarde maintenant ! » Je cachais même mes bulletins de notes et mes devoirs notés pour éviter les cris et les pleurs. J'essayais de rentrer sobre le soir, mais ce n'était pas toujours le cas alors ils me faisaient la morale également « Regarde dans quel état tu te trouve ! Tu es en train de te détruire ! On va t'envoyer dans un centre si tu continue comme ça ! » Mais je crois que cela fut pire quand je leur annonca mon homosexualité. J'avais des amis, au lycée, qui étaient homosexuels et étant près de Liberty Avenue, on allait dans leur quartier pendant nos heures libres mais aussi pendant qu'on séchait les cours. Pourtant je ne pensais pas que j'allais moi-même le devenir.

Lors d'une soirée, un peu trop arrosée pour fêter notre réussite au BAC - et je ne sais pas comment j'ai fais pour l'obtenir d'ailleurs - je me suis retrouvée seule avec une jeune femme, ma meilleure amie. Je ne sais pas comment ça c'est produit mais ça c'est produit. On s'est mise à s'embrasser, à se caresser et je vous laisse imaginer la suite... J'avais déjà eu une relation sexuelle, mais avec un garçon et j'avais souffert lors du rapport. Il avait été un peu brute et ça m'a déplu. Mais lors de cette soirée, j'aimais la douceur qu'il y avait dans nos caresses avec mon amie. C'est ainsi que j'ai su que j'étais une lesbienne. Je ne vous dis pas la réaction de mes parents en apprenant mon attirance pour les femmes. Je venais tout juste d'avoir la majorité et après cette gigantesque dispute au sujet de mes penchants sexuels, je décida qu'il était temps que je m'en aille. J'ai ainsi beaucoup voyagé. Je ne restais pas beaucoup de temps au même endroit, mais suffisamment pour faire des rencontres et avoir des aventures avec des femmes. C'était des relations de courte durée sans perspective d'avenir et sans coup de foudre.

Bien que j'ai beaucoup voyagé, surtout pour ma passion, l'art. Et malgré les tensions au sein de ma famille, je suis revenue à Pittsburgh parce que je n'aime pas être loin de mes parents. Je les aime bien qu'ils ne comprennent pas mes choix. Ils ont toujours été là pour moi et je reconnais qu'ils ont eu la vie dure avec moi mais je sens également qu'ils m'aiment. Mais depuis trois ans, maintenant, j'ai une nouvelle famille : ami(e)s et ma compagne. Elle s'appelle Marty, c'est une jeune femme, étudiant en fac de droit. On s'est rencontré lors d'une gaypride et ça a été le coup de foudre. Jamais, je n'avais ressenti un tel sentiment en la rencontrant. Nous sommes tout d'abord devenues amies, puis de très bonnes amies et les sentiments ont fini par prendre le dessus sur notre amitié. On a tout récemment officialiser notre relation et on vient tout juste de s'installer ensemble. Nous avons envie de fonder une famille, et Kyle, mon meilleur ami, a décidé de nous donner un coup de main. Résultat, je suis enceinte. Je viens de l'apprendre et j'ai hâte de l'annoncer à Marty. Elle sera tellement heureuse....