CRÉDIT © CRÉDITWhat's My Name
NOM: GATE —
PRÉNOM: KEZIAH MARLON —
ORIENTATION SEXUELLE: GAY —
OCCUPATION/PROFESSION: ETUDIANT EN PEINTURE/SCULPTURE —
GROUPE: L'AMOUR, CA CRAINT
I don't fit the picture
Si la personnalité de Keziah devait être décrite en seulement quelques mots, « joie », « détermination », « motivation », et « sourire » seraient ceux qui viendraient à la bouche de n’importe lequel de ses interlocuteurs. Jamais vous ne pourrez dire que ce garçon vous a mal parlé, a été impoli avec vous ou vous a manqué de respect. Sauf si vous l'avez cherché, vraiment, et que vous l'avez blessé. Ayant pris pour habitude, dès son plus jeune âge, de se battre pour ce qu’il veut vraiment, Keziah ne faiblit jamais face aux obstacles et fait de ses erreurs une force supplémentaire. Il ne comprend pas pourquoi les gens s’apitoient sur leur sort, et préfère avancer coûte que coûte en se disant chaque jour que la vie est belle malgré tout. L’énergie qu’il a à revendre, il la dépense dans l’art. La peinture, la sculpture. Ses émotions trop vives prennent vie sous ses doigts, sur des toiles blanches qu’il remplit sans même s’en rendre compte. Son talent est certain, mais lui seul ne s’en aperçoit pas. Sa manie principale est de retracer sur son carnet de croquis chaque détail qui attire son attention. Peu importe quoi, où, quand, et comment, son crayon sort de son étui et il retrace, lèvres pincés, les traits de ce qui a fait briller ses yeux l’espace d’un instant. Le seul vrai problème qui se pose dans la vie de Keziah est… L’amour. Sentiment trop fort, qu’il ne contrôle pas, et qui l’a déjà fait souffrir auparavant. C'est en général dans ce genre de situations que Keziah hausse le ton. Parce que c'est dans ce genre de situations qu'il souffre vraiment. Il ne se plaint pas, jamais. Mais lorsque ses yeux reflètent la tristesse, c'est qu'au plus profond de son être quelque chose s'est rompu. Il ne dira pas souvent qu'il aime, un peu plus qu'il déteste, mais cherchera par tous les moyens à rendre heureux son prochain. Parce que s'il n'aime pas montrer sa sensibilité... Elle se voit malgré tout à des mètres à la ronde.
It's my life, it's now or never.
Etudiant en première année au Art Institute of Pittsburgh, Keziah a l'impression de vivre au quotidien un rêve éveillé. Si ses parents ont compris depuis de nombreuses années que le jeune homme ferait ce qu'il voulait, ils ont à maintes reprises eu peur pour son avenir. Alors ils l'ont soutenu, de toutes leurs forces, et Keziah les en remercie autant qu'il peut. Il s'est battu pour entrer dans cette école, se bat pour y rester, et travaille pour la payer. Ses parents l'aident, certes, mais hors de question qu'ils déboursent une somme trop importante pour son rêve à lui. Alors Keziah a démarché lui-même des employeurs, a travaillé tous les étés qu'il a pu, a sacrifié ses vacances et a aimé ça. Il l'a voulu, il l'a eu, sa fierté n'en est que plus grande est son désir de réussir plus fort. Cet évènement de la vie du garçon résume à lui seul son passé tout entier. Sa vie est heureuse. Né à Pittsburgh le 1er septembre 1989, son enfance et son adolescence seront particulièrement teintées de bonheur au sein de sa famille. Dernier né d'une fratrie de 3 garçons, il refusera d'être le bébé chouchouté et suivra ses frères partout où ils iront. C'est eux qui lui ont tout fait découvrir, lui ont fait faire ses premières bêtises et l'ont protégé à la découverte de sa sexualité. Découverte qui a été la seule ombre au tableau d'une vie joyeuse et sans vagues. Ca n'a pas été simple pour Keziah. L'avouer à ses parents non plus. L'assumer, encore moins. Ses parents ne l'ont pas rejeté, il n'irait pas jusque là. Mais pour la première fois, il a vu leurs regards changer sur lui, et ce fut comme un coup de poignard dans le ventre. Il savait qu'il ne faisait pas comme tout le monde, comme ses frères. Mais il n'y pouvait rien, et maintenant c'était sûr. Alors enfin, ses parents ont compris. Lui ont dit qu'ils l'aimeraient toujours, et Keziah a senti son coeur battre à nouveau. Les remarques, les moqueries, les mots chuchotés ont bien atteint le jeune homme qui pour la première fois de sa vie, a laissé les obstacles lui marcher dessus. Mais son clan, soudé à jamais, était là. Keziah a serré les poings, et la tignasse blonde motivée et hyperactive a repris du service. Il n'est plus jamais tombé, ou presque. Son premier amour l'a fait terriblement souffrir. Il lui avait tout donné, son coeur, sa confiance, tout sauf sa virginité. Mais quand on est jeune on est naïf, et Keziah n'a pas compris qu'il ne fallait pas toujours foncer tête baissée. Qu'il fallait parfois regarder les gens pour ce qu'ils étaient vraiment et peut-être se méfier d'eux. Et après ça, il a décidé l'espace d'une trentaine de minutes de ne plus jamais retomber amoureux. Il vit toujours aujourd'hui chez ses parents et pense fermement que sa famille aura la priorité dans son coeur ad vitam aeternam. Parce que c'est par eux également que la passion du dessin est née sans même que personne ne s'en aperçoive. C'était un matin de Noël, tout le monde était réuni. Keziah a déballé ses cadeaux et s'est arrêté un instant pour regarder ses frères, leurs yeux brillants. Du haut de ses 5 ans, il ne savait immortaliser les moments importants autrement que par des gribouillis infantiles. Mais cette fois... Cette fois, pour la première fois, Keziah a voulu faire ressentir à ses frères ce qu'il ressentait en les voyant comme ça. Juste, heureux. La machine était lancée, et plus rien ne pourrait l'arrêter. S'en est suivi des achats compulsifs de crayons, feutres, pinceaux, feuilles de toutes les couleurs et de toutes les tailles. Ses parents voyaient leur fils évoluer, grandir dans ce milieu qui les effrayait un peu. Mais voir le résultat, et la joie sur son visage, suffisaient à leur faire dire que ce serait son destin.
I wanna wake up in a city that never sleep
Keziah n'aurait jamais osé rêvé à Liberty Avenue avant d'y avoir mis les pieds pour la première fois. Il se souviendrait de ce jour toute sa vie. Ses yeux étaient grands ouverts, il se sentait terriblement petit et timide. Mais terriblement vivant aussi. Il en entendait parler depuis tout petit, sans jamais y être allé. Et finalement, il s'était fait entraîné dans ce quartier fou de la ville par des amis, et en était totalement tombé amoureux. Quand la recherche d'un travail fixe s'est révélée nécessaire, il lui a donc paru naturel de chercher dans le quartier le plus décalé qu'il connaisse. Désormais employé sur ses heures de creux dans un restaurant de Liberty Avenue, Keziah aime passer le plus clair de son temps dans ce quartier à la saveur si particulière...
I need a place to hide away
PSEUDO: DREI —
PRÉNOM: MAYLIS —
COMMENT NOUS AVEZ VOUS TROUVÉ ?: EN FOUILLANT, MOUAHAH —
COMMENTAIRE SUR LE FORUM: J'AIME DEJA? —
VOTRE AVATAR: JAMIE CAMPBELL —
LE CODE DU RÈGLEMENT: Okay by Kyle
LE MOT DE LA FIN: DE RIEN ! <3